COMMENT ÊTRE A L'AISE FACE CAMERA QUAND ON DETESTE SE MONTRER ?
Tu sais que la vidéo est puissante.
Tu vois les autres prendre la parole, raconter, vendre, convaincre… pendant que toi, tu bloques devant l’objectif.
Tu n’aimes pas ton image, ta voix, ton débit, tes mains qui bougent trop. Et pourtant, tu veux (et tu dois) te rendre visible.
La bonne nouvelle ? Ce malaise est normal.
La vraie question n’est pas “comment être à l’aise tout de suite ?”, mais “comment avancer sans me trahir, ni me cacher ?"
Ce que révèle ton blocage face caméra (et pourquoi il est légitime)
Parler à une caméra, ce n’est pas naturel.
On ne reçoit aucun retour visuel, aucun hochement de tête, aucun “mmh” d’acquiescement.
On se retrouve face à soi-même, sans filet. Et ça, c’est inconfortable.
Mais ce malaise peut venir de plusieurs sources :
La peur du jugement (“je ne suis pas légitime”, “on va se moquer”)
Le manque de clarté (“je ne sais pas quoi dire”, “je n’ai pas de message fort”)
La comparaison avec des créateurs à l’aise, rodés, et… très différents de toi
Exemple : Julie, coach bien-être, voulait lancer une série de Reels. À chaque tournage, elle bloquait. En réalité, elle essayait d’imiter une coach ultra-dynamique, alors qu’elle-même a une énergie plus posée, plus douce. Une fois qu’on a ajusté son ton et son format, elle a pu enregistrer sereinement.
5 actions concrètes pour prendre confiance (sans jouer un rôle)
1. Prépare ton message, pas ton texte mot à mot.
Une trame claire avec ton intro, tes idées clés et une conclusion = tu gagnes en fluidité sans sonner “robot”.
2. Filme-toi sans publier (au début).
L’objectif n’est pas de réussir une vidéo, mais de t’habituer à l’exercice. 5 minutes par jour, même sans la montrer à personne, changent la donne.
3. Crée une ambiance rassurante.
Lumière douce, tenue confortable, fond épuré : tu dois te sentir bien dans le cadre. (Oui, même dans ton salon.)
4. Parle à une seule personne.
Imagine ton client idéal. Pas “tout le monde”, juste une personne que tu veux vraiment aider. Tu seras plus vrai, plus naturel.
5. Recommence. Et recommence encore.
Même les créateurs de contenu les plus à l’aise ont recommencé leurs premières vidéos 10, 20, 30 fois.
Exemple : Karim, freelance dans le digital, a mis 3 mois avant de publier sa première vidéo LinkedIn. Il s’est filmé chaque semaine en privé, a observé ses tics, a appris à mieux structurer ses idées. Résultat : sa première vraie vidéo a fait 5 fois plus de vues que ses posts classiques.
Tu n’as pas besoin d’être “à l’aise”. Tu as besoin d’être préparé·e.
Être à l’aise n’est pas un prérequis, c’est une conséquence.
De la clarté, de la répétition, et surtout : d’une communication qui respecte ta personnalité.
Tu n’es pas là pour faire du spectacle. Tu es là pour transmettre un message, une expertise, une énergie.
Et ça, c’est déjà largement suffisant pour créer une vidéo puissante.
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Ana-Maria Martin
